Photo du littoral

Dans le contexte actuel de changement climatique, l’érosion côtière  constitue l’un des principaux risques naturels littoraux. La côte subit de nombreux changements liés aux tempêtes, au vent, … Plus 15 cm : tel est le bilan de l’élévation du niveau de la mer observé en métropole au XXe siècle. D’après le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec), le réchauffement climatique entraînera une élévation de 20 à 40 cm d’ici 2050 et de 30 à 80 cm d’ici 2100, et des risques accrus en termes d’érosion côtière et de submersion marine. Les enjeux liés à la connaissance de l’évolution du trait de côte sont donc majeurs, d’autant que la population des zones côtières est en forte croissance.

Plusieurs informations sont disponibles sur l’évolution de notre littoral :

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APPLICATION DE LA LOI LITTORAL

La Loi littoral, qui peut apparaître contraignante pour les porteurs de projets urbains, s’inscrit avant tout dans une démarche de protection de nos côtes, et de préservation du caractère naturel de notre bord de mer.

Depuis les années 2010, la jurisprudence va dans le sens d’une application plus stricte de la Loi littoral. Selon la loi, l’extension de l’urbanisation ne peut se réaliser qu’en continuité de l’agglomération ou de villages existants (cas du centre-bourg, par exemple), ou bien en hameaux nouveaux intégrés à l’environnement. Jusqu’alors, les quelques constructions autorisées dans les hameaux pieusais étaient considérées comme des densifications. Aujourd’hui, l’on considère que toute construction nouvelle dans ces zones d’habitat diffus, qu’il s’agisse d’annexes ou de bâtiments principaux, est constitutive d’une extension de l’urbanisation, et donc, interdite. Dans ces hameaux, seules, des extensions de constructions existantes peuvent être autorisées.